Les allocations d’insertion limitées dans le temps : voici ce qui changeLes allocations d’insertion, versées aux jeunes en recherche d’emploi après la fin de leurs études, ne pourront plus être perçues que pendant un an au maximum, contre trois actuellement. Cette mesure, inscrite dans le volet « emploi » du projet de loi-programme, a été confirmée mercredi par David Clarinval lors d’une présentation en commission des Affaires sociales à la Chambre.
Le gouvernement justifie cette décision par la volonté de renforcer l’activation des jeunes sur le marché du travail. Selon des études menées par l’Onem, la limitation dans le temps des allocations d’insertion aurait déjà démontré un « effet positif significatif » sur la reprise d’un emploi.
Des conditions d’accès modifiées
En parallèle à cette réduction de durée, plusieurs changements sont apportés aux conditions d’accès. Le stage d’insertion (anciennement stage d’attente), obligatoire avant d’ouvrir le droit à ces allocations, sera réduit de moitié : il passera de 310 à 156 jours. Il pourra également débuter immédiatement après la fin des études, sans période de latence.
À lire aussi
Une première depuis 2007 : le chômage en Belgique dépasse la moyenne de la zone euro
Autre nouveauté : l’obligation de démontrer que les études poursuivies ouvrent le droit aux allocations d’insertion est supprimée. Cette mesure vise à simplifier l’accès au dispositif pour les jeunes diplômés, quel que soit leur parcours.
Une période transitoire prévue
La réforme entrera en vigueur progressivement. Les jeunes qui auront ouvert un droit aux allocations d’insertion avant le 1er janvier 2026 et dont ce droit court encore après le 30 juin 2025 pourront conserver l’intégralité de leur période restante, comme prévu initialement. Une disposition transitoire qui vise à ne pas pénaliser ceux déjà engagés dans ...
|
Bons Plans Investissement et Trading
Recevez sur votre messagerie notre sélection des bons plans en investissement et trading :
|